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- QUELQUES CONSEILS -
 
 
Vous désirez adopter un chat de race (Maine Coon ou autre). Internet n'est pas tout beau tout rose et bien que l'on y trouve des élevages de qualité, on trouve aussi certains abus. Voici quelques conseils qui pourront vous être utiles dans vos recherches. Il y a beaucoup de texte à lire. Prenez le temps de lire, cela vous protègera peut-être d'une escroquerie.
 
 
@ Les annonces sur internet
Vous trouverez des annonces de vente de chats de race sur de nombreux sites, spécialisés ou non. Sachez que le vendeur est astreint à certaines obligations lorsqu'il publie une telle annonce. Les conseils suivants ne sont valables que pour les ventes de chats de race (c'est à dire inscrit à un livre des origines reconnu par le Ministère de l'agriculture, en France le Livre Officiel des Origines Félines : LOOF).
Dans un premier temps, fuyez les annonces indiquant un don de chat de race. En effet, élever un chat de race a un coût. Toutes ces démarches sont payantes : la portée doit être déclarée au LOOF, le pedigree du chat doit être demandé au LOOF (sinon, le chat n'est pas de race), le chat doit être obligatoirement identifié (généralement par la pose d'une puce par un vétérinaire), un certificat de bonne santé doit être remis au moment de la vente ce qui qui implique une visite chez le vétérinaire, etc. A cela s'ajoutent des frais de nourriture, de vaccination, de soins (vermifuge, anti-parasite, etc). Ainsi, aucun éleveur ne peut vous donner un chat de race, sauf s'il souhaite perdre de l'argent. Lorsque vous rencontrez ce type d'annonce, sachez que l'on vous demandera de participer au paiement des frais. Il s'agit en fait purement et simplement d'une vente déguisée. Pourquoi ne pas alors clairement mentionner dans l'annonce qu'il s'agit d'une vente ? Peut-être pour s'affranchir de certaines obligations légales ou fiscales...
Certaines mentions permettant plus de clarté pour l'acheteur doivent figurer dans l'annonce. Un vendeur qui vend plus d'une portée par an doit être immatriculé au répertoire national des entreprises et des établissements (dit répertoire SIRENE). Un numéro SIREN est composé de 9 chiffres. Un numéro SIRET est composé des mêmes chiffres, plus 5 autres chiffres. Ce numéro permet d'attester que le vendeur a déclaré son activité à la Chambre d'Agriculture de son département. Le vendeur peut avoir demandé, s'il est en entreprise individuelle, à ce que ce numéro n'apparaisse pas dans les recherches sur les sites spécialisés (infogreffe.fr, societe.com, etc). Ce numéro SIREN ou SIRET doit apparaitre sur l'annonce et garantit que le vendeur agit en toute transparence. En effet, déclarer son activité permet aux divers services de l'état d'identifier l'activité et de la contrôler au besoin (contrôle vétérinaire, fiscal, etc). Un vendeur qui n'a pas de numéro SIREN ne respecte pas les obligations légales.
Les éleveurs qui ne commercialisent qu'une seule portée par an sont dispensés de ce numéro. Toutefois, ils doivent alors obligatoirement faire apparaitre dans leur annonce le numéro que leur a attribué le LOOF lorsqu'ils ont déclaré la naissance de la portée. Vous trouverez régulièrement ce numéro de portée sur les annonces d'éleveurs commercialisant plus d'une portée par an, dans un souci de transparence. Ce numéro est composé comme cela : LOOF-xxxxxxxx-AAAA-n. Les x sont une serie de 8 chiffres. Les A correspondent à l'année de naissance de la portée. Le n correspond à l'ordre d'inscription de la portée (1 pour première portée, 2 pour 2e portée). En vous rendant sur le site du LOOF, vous pourrez renseigner le numéro d'une portée et vérifier si elle est déclarée. Vous obtiendrez ainsi confirmation de la date de naissance du chaton, du nombre de chatons dans la portée, de la race inscrite au LOOF mais également des renseignements sur l'éleveur (identité, éventuellement numéro SIRET).
Doit également figurer sur l'annonce l'âge du chat proposé à la vente (ou sa date de naissance). Sachez que légalement, un chat ne peut être cédé s'il est agé de moins de 8 semaines. Il doit être mentionné qu'il s'agit d'un "chat de race" ou d'un chat "inscrit au LOOF". S'il est mentionné "chat d'apparence", "chat non LOOF", ou "chat de type", le chat n'est pas un chat de race. Un Maine Coon non inscrit au LOOF (pour une vente en France), ne sera jamais un chat de race Maine Coon. Le nombre de chatons nés de la portée doit également être indiqué. Avec le numéro de portée (voir paragraphe ci-dessus), vous pourrez vérifier la cohérence des informations.
Il est obligatoire de faire identifier un chat avant de le céder (par pose d'une puce). Le numéro de la puce du chaton doit apparaitre dans l'annonce. Toutefois, les chatons étant souvent proposés à la vente avant d'être "pucés", cette mention peut alors être remplacée par le numéro d'identification de leur mère. En vous rendant sur le site du LOOF, vous pourrez renseigner le numéro d'identification et vérifier si le chat est bien inscrit au LOOF. Vous obtiendrez confirmation de sa race, de son sexe et de la couleur de sa robe.
D'autres mentions ne sont pas obligatoires mais sont gages de transparence : le chat sera-t-il vacciné et pour quelles maladies, sera-t-il vermifugé, a-t-il fait l'objet d'un dépistage de maladies génétiques, sera-t-il stérilisé, etc. Plus il y a d'information dans l'annonce, plus le vendeur est transparent, plus cela est gage d'une vente de qualité.
Pour résumer : fuyez les annonces dans lesquelles l'éleveur n'est pas clairement identifié (numéro SIREN ou numéro de portée), dans lesquelles le numéro d'identification du chaton ou celui sa mère n'est pas renseigné, les annonces peu claires ou avec peu de renseignements sur le chaton cédé. Fuyez aussi les annonces de vente déguisée en "faux don". Le prix doit clairement être mentionné.
 
 
@ Les sites internet des chatteries
Plusieurs chatteries possèdent un site internet. Ne pas en avoir ne garantit pas que l'élevage est de mauvaise qualité. A l'inverse, avoir un site internet ne garantit pas la bonne qualité de l'élevage. Il s'agit simplement d'une vitrine. Toutefois, des informations obligatoires doivent apparaitre sur les sites internet.
Premièrement, lorsque des chatons sont proposés à la vente sur ces sites, il s'agit d'une annonce de vente. Les règles qui s'appliquent sont donc les mêmes que pour les petites annonces (voir supra) : numéro SIREN ou de portée, numéro d'identification du chaton ou à défaut de sa mère, nombre de chatons dans la portée, etc. Nous vous encourageons à lire le chapitre précédent pour connaître ces mentions obligatoires.
Ensuite, pusqu'il s'agit d'un site professionnel il est obligatoire de faire figurer sur le site internet les "Mentions Légales", des mentions relatives à l'utilisation des cookies et des mentions relatives à l'utilisation des données personnelles. Un lien doit apparaitre sur le site, permettant de consulter ces informations.
Les mentions légales doivent obligatoirement et clairement faire apparaitre les informations suivantes :
- dénomination sociale et raison sociale de l'élevage ou le nom et prénom de l'éleveur ;
- siège de la société ou du domicile de l'éleveur ;
- numéro de téléphone ET adresse de courrier électronique pour joindre l'élevage ou l'éleveur ;
- le nom du directeur ou codirecteur de publication et du responsable de la rédaction s'il en existe un ;
- le nom, adresse et numéro de téléphone de l'hébergeur du site internet.
Ces mentions sont légalement obligatoires en France. De même, le site internet utilisant des cookies (petit fichier traceur qui permet d'analyser le comportement d'un visiteur de site) doit :
- informer le visiteur de l'utilisation de cookies et de leur finalité ;
- obtenir le consentement de l'internaute ;
- fournir à l'internaute le moyen de refuser l'utilisation de cookies par le site.
Les sites internet recueillant des données personnelles doivent également mentionner :
- les coordonnées d'un délégué ou d'un point de contact sur la question de protection des données personnelles ;
- de la finalité des données recueillies ;
- du caractère obligatoire ou facultatif des réponses et des conséquences en cas de refus de réponse ;
- le destinataire des données ;
- le droit d'oppositon, d'interrogation, d'accès et de rectification de ces données ;
- les éventuels transferts de données dans un état hors Union Européenne ;
- les bases juridiques du traitement des données ;
- la possibilité d'introduire une réclamation auprès de la CNIL.
Certains sites de chatterie sont développés par des amateurs qui, vraisemblablement par méconnaissance de la législation, oublient certaines mentions. Il semble pourtant important de pouvoir être identifié (par les mentions légales), et d'indiquer au visiteur s'il est tracé (cookies) ou si des données personnelles sont recueillies et pour quel usage. Certains sites, pas du tout transparents, n'indiquent même pas le siège social de la chatterie, ni le moindre moyen d'identifier le propriétaire du site internet, voir pas de téléphone ou de courriel. En bref, plus le site internet est clair, transparent et fournit des informations, plus c'est un signe de confiance.
 
 
@ Les clauses abusives
Vous trouverez, dans les annonces, sur les sites des chatteries, par des échanges de courriel, des conditions de vente des chatons. Si certaines sont tout à fait louables et régulières (transfert de propriété du chat lorsque le prix final est règlé, possibilité de refuser une vente si les conditions d'accueil du chat ne sont pas minimales, etc), d'autres sont clairement abusives. Nous allons en développer certaines.
Avant toute chose, sachez que, bien qu'il soit un être vivant et qu'il soit doté d'une sensibilité, un chat est considéré par la Loi en France comme un objet (il a le statut juridique d'un bien meuble). Ainsi, lorsqu'un contrat a pour objet la vente d'un chat, vous pouvez tout aussi bien imaginer qu'il s'agit d'une voiture (cela vous aidera à détecter les clauses abusives). Sachez également que toute clause abusive sera considérée comme nulle par un juge, même si elle figure dans un contrat signé. Elles n'engagent personne.
Une clause abusive que l'on constate souvent concerne la stérilisation du chaton. Certains vendeurs font signer dans le contrat une clause obligeant l'acheteur à stériliser le chat dans le futur. Certains vendeurs demandent même un chèque de caution qui sera restitué lorsque la stérilisation aura été réalisée ou ne font pas le transfert de détenteur du chat auprès de l'I-CAD tant qu'ils n'ont pas la preuve de la stérilisation. Revenons à l'exemple de la voiture. Imaginez acheter une voiture avec la mention : l'acheteur s'engage dans les 6 mois à installer des housses sur les sièges, sinon un chèque de caution sera encaissé ou la carte grise ne sera pas transférée à son nom... Clairement, ce n'est pas possible. Le chat vous appartient à partir du moment où le contrat de vente est signé, à condition que son prix ait été acquitté. Puisque juridiquement c'est un "objet", vous êtes libre de le faire stériliser ou non. Fuyez donc les éleveurs qui vous imposent illégalement ces clauses.
Autre clause que l'on peut voir : l'éleveur à le droit de venir visiter le chat dans le futur, après la vente. Si il constate alors que le chat n'est pas dans de bonnes conditions (jugées par lui même), il le reprend. Encore une fois, poursuivons l'exemple de la voiture. Vous achetez une voiture. Le vendeur vous dit qu'il vous rendra visite dans le futur, et que si vous n'entretenez pas la voiture, il la reprendra. C'est choquant. C'est une clause abusive. Une fois la vente réalisée, le chat vous appartient. L'éleveur ne peut pas le récupérer comme bon lui semble ou venir chez vous si vous ne le souhaitez pas. Par contre, si vous maltraitez votre animal, il y a des recours contre vous possibles et vous risquez de tomber sous le coup de la loi pénale (mais ce n'est pas à l'éleveur de faire sa propre justice et il s'agit d'un autre sujet). En aucun cas l'éleveur qui vous a vendu un chat n'a le droit de vous visiter si vous ne l'autorisez pas lorsqu'il se présente. Votre chat vous appartient. De plus vous décidez qui entre dans votre domicile et personne ne peut "forcer la porte" (sauf cadre légal particulier).
Autre clause abusive que l'on rencontre : vous devez prévenir l'éleveur si vous cédez ou vendez le chat, voire même obtenir son autorisation. Reprenons l'exemple de la voiture. Vous achetez une berline et, si vous souhaitez la donner ou la revendre, avec cette clause, il va vous falloir obtenir l'accord du précédent propriétaire. Encore une fois, il s'agit d'une clause abusive car une fois la vente réalisée, le chat vous appartient. Il est juridiquement un objet et vous pouvez le donner ou le vendre comme bon vous semble sans avoir de compte à rendre, surtout pas à l'éleveur (en respectant les formalités légales toutefois).
Certains éleveurs font aussi figuer des obligations de donner des nouvelles de l'animal, d'envoyer des photographies. Répétons le encore : une fois la vente réalisée et le prix payé, le chat vous appartient. Vous n'êtes pas obligés de donner des nouvelles à l'éleveur. Toutefois, sachez qu'un éleveur aime à avoir des nouvelles de temps en temps des chatons qu'il a vu naître. Un éleveur sympathique vous le demandera oralement, sans que cela n'entraine une obligation. Après, faites selon vos envies.
Certains éleveurs conservent également la propriété du chat. Ainsi, vous n'achetez pas réellement le chat. Sur l'I-CAD (le fichier qui répertorie les propriétaires de chats et chiens entre autre), cet éleveur fera une démarche pour indiquer qu'il reste le propriétaire et que vous êtes le détenteur. Le chat appartient au propriétaire. Si vous êtes le détenteur, l'animal vit chez vous, mais il ne vous appartient pas (il appartient toujours à l'éleveur). Si vous signez un contrat de vente ou de cession, que vous vous acquittez du prix total, et que le vendeur ne vous donne pas la carte d'identification de l'I-CAD, ou ne fait pas le nécessaire pour vous mentionner comme propriétaire du chat auprès de l'I-CAD, vous êtes en droit de réaliser un recours pour le forcer à vous transferer la propriété de l'animal. Faites donc bien attention à ce que vous signez lorsque vous achetez le chat : il doit s'agir d'un contrat de vente ou de cession.
 
 
@ La stérilisation
Certains chatons seront vendus stérilisés, d'autres non. Les éleveurs emploient de multiples arguments pour ou contre la stériliation. Certains estiment que l'âge de 3 mois est bien trop tôt pour la réaliser et conseillent d'attendre la fin de croissance du chat. D'autres, au contraire, vont se baser sur des études américaines, et dire que cela ne perturbe pas la croissance du chat, que ce serait même bon pour sa santé. Soyons clairs : actuellement, il n'existe aucune étude utilisant un protocole scientifique fiable qui permet de confirmer, ou d'infirmer, que la stérisation à 3 mois est bonne ou néfaste pour le chat. Certes, certaines études ont porté sur la formation des cartilages, sur la taille, le poids... Mais un chat est différent d'un autre et cette stérilisation précoce peut, ou pas, provoquer des problèmes de santé des années plus tard. Comment le savoir sans une étude réelle qui est pour l'instant loin de trouver un financement.
Un autre argument utilisé est celui d'éviter la prolifération des accouplements de chats non voulus (votre chat irait vagabonder à l'extérieur et se reproduirait avec un autre chat rencontré au hasard de ses rencontres). Effectivement, ce cas est problématique en France car de nombreux chats naissent sans contrôle. Toutefois, nous parlons ici de chat de race. Vous décidez d'adopter un chat de race et cela a un certain coût. Les adoptants de chats de race ne laissent divaguer leur animal au risque qu'il se fasse écraser, se batte et se blesse, ou contracte une MST.
La véritable raison cachée par une partie des éleveurs qui stérilisent le chat avant de le vendre et d'éviter que cet animal ne se reproduise avec un autre chat de sa race. C'est une façon de limiter la "concurrence" et garantir que seuls eux pourront assurer la reproduction de telle ou telle lignée. Cette raison est proprement idiote. Le Maine Coon est un chat de race qui a fait l'objet d'un brassage génétique pauvre. En limitant le nombre de reproducteurs, on limite de ce fait ce brassage génétique, au risque de voir se développer des tares génétiques, ou d'engendrer des chats avec un système immunitaire faible, les exposants plus facilement aux maladies. Imaginez que seuls quelques dizaines de reproducteurs engendrent l'ensemble des 20.000 naissances de Maine Coon en France à l'année. En quelques années, tous les Maine Coon seraient frères, soeurs ou cousins germains, ce qui serait un grave problème pour cette magnifique race.
Alors ? Stérilisation à trois mois ? C'est à vous de voir. Si vous estimez que cela ne gènera pas la croissance du chat, si vous ne souhaitez pas vous lancer dans l'élevage, si vous aviez de toute façon l'intention de stériliser votre chat, n'y voyez pas un inconvénient. Si toutefois vous pensez qu'il est mieux pour votre chat d'attendre qu'il soit plus agé pour le stériliser et que cela peut jouer sur sa croissance, ou si vous le destinez à la reproduction, préférez un chaton non stérilisé. A ce propos, toute clause dans le contrat de vente qui stipulerait que le chat a interdiction de se reproduire sans accord de l'éleveur est une clause abusive : une fois acheté, le chat vous appartient, vous le destinez à ce que vous voulez tant que cela n'enfreint pas les lois. Certains éleveurs vendent leurs chatons non stérilisés plus chers : ils en ont tout à fait le droit.
 
 
@ Les arrhes
Il est habituellement convenu que le futur adoptant verse des arrhes à l'éleveur, généralement 30% du prix total, pour réserver le chat. Cela a quelques conséquences juridiques. Elles sont définies à l'article 1590 du code civil et également aux articles L.114-1, L.131-1 à L.131.3 du Code de la Consommation. Si vous décidez, après avoir versé les arrhes, de ne plus adopter le chat et ne pas payer le prix total, l'éleveur sera en droit de conserver cette somme d'argent. Si c'est le vendeur qui refuse de réaliser la vente, il doit vous restituter les arrhes au double. Certains éleveurs indiquent simplement qu'ils restitueront les arrhes versées s'ils refusent la vente, hors, le code civil indique qu'ils doivent les restituer au double. Si un cas de force majeur devait intervenir (c'est à dire indépendant de la volonté à la fois de l'adoptant et de l'éleveur : décés du chat avant la livraison, maladie empêchant la vente se déclarant avant la livraison, etc), le contrat serait annulé (les arrhes simplement rendues à l'adoptant). Une clause dans le contrat de réservation prévoyant la non restitution des arrhes par l'éleveur dans les cas de force majeure est une clause abusive. C'est le cas d'une clause dans le contrat de réservation qui indiquerait que l'éleveur conserve les arrhes versées si le chat venait à décéder avant la livraison.
 
 
@ Le prix
Le prix d'un Maine Coon, et plus généralement d'un chat de race vous parait élevé ? Et pourtant... Voici une petite explication des coûts que subit un éleveur. Vous allez vous rendre compte qu'il n'est pas si cher que cela.
Dans un premier temps, il y a les soins à apporter aux parents : il faut les nourrir (entre 15 et 50 euros par mois par chat, en fonction de la nourriture que donne l'éleveur), acheter leur litière (entre 5 à 10 euros par mois par chat). A cela s'ajoutent les divers jouets et matériels (arbre à chat, fontaines à eau, etc). Il faut aussi faire les rappels de vaccins (une soixantaine d'euros par an par chat). Un éleveur fera également pratiquer des tests génétiques sur ses reproducteurs, pour éviter que la descendance n'ait de maladies génétiques (comptez 120 euros entre le prélèvement par le véterinaire et le coût de l'analyse ADN). Ensuite, un éleveur fera pratiquer un examen cardiaque une fois par an ses reproducteurs pour s'assurer qu'ils sont en état physique de se reproduire et qu'ils ne transmettent pas de maladies génétiques (compter 150 à 200 euros pour cet examen). A cela peut s'ajouter des visites impromptues chez le vétérinaire, des soins non prévus (chat malade, blessure, etc). Egalement, le chat est vermifugé régulièrement et traité contre les parasites externes (puces, etc). Quand on aime ses chats, on leur donne le meilleur. Le coût d'entretien d'un chat par un éleveur, si l'on ne compte pas les jouets et le matériel, est approximativement pour un an : nourriture 300€ (25€ / mois), litière 100€ (entre 5€ et 10€ par mois), traitement interne et externe 60€ à 100€ par an, rappels de vaccins 60€ par an, examen cardiaque 150€ par an => total d'environ 700€ par an à minima, par chat, donc 1400€ pour le papa et la maman. Je ne compte pas dans ces frais annuels le coût de l'analyse ADN (qui ne se fait qu'une seule fois) et le coût des jouets, coussins, arbre à chats...
Ensuite, il y a les coûts liés aux soins lors de la grossesse de la maman. Il faut prévoir une radiographie (environ 60€) et une à deux échographies (60€ l'échographie). Et cela, si tout se passe bien. Si l'accouchement nécessite une césarienne, il faut ajouter encore 150€. Un minimum donc de 180€, 330€ en cas de césarienne, et encore plus si des visites supplémentaires doivent être réalisées.
Puis il y a les soins pour les chatons : leur nourriture et leur litière (environ 30€ au minimum pour 3 mois par chaton, et encore plus si ces derniers doivent être nourris au biberon), un vaccin (60€), et son rappel que ne font pas toujours tous les éleveurs le laissant à la charge de l'adoptant (60€). Il y a la pose de la puce d'identification (environ 70€). Il faut ajouter le vermifuge et le traitement contre les parasites externes (environ 40 à 50€ par chaton sur trois mois). Un coût minimum de soins de 250€ par chaton. A cela peuvent s'ajouter les analyses ADN que ne pratiquent pas tous les éleveurs (120€ de plus). Et bien évidemment, tout cela c'est lorsqu'il n'y a pas de complications (nécessité de nourrir au lait, visites supplémentaires chez le vétérinaire, etc).
Ajoutez encore le coût des démarches administratives. L'achat d'un affixe (le nom de la chatterie) est de 180€ (payé une seule fois). Certains éleveurs décident de s'en passer (vous trouverez alors des "noms de famille" du chaton en "de LAF XXXXX" ou les X sont des chiffres. Ensuite, il faut déclarer la naissance : 10€ par chaton. Par la suite, il faudra demander le pedigree du chaton. Cette fois, c'est 25€ par animal. Si vous faites les démarches tardivement, ce prix augmente. Les frais LOOF (sans prendre en compte l'achat de l'affixe), sont donc de 35€ par chaton. N'oubliez pas les impôts et la MSA ! Selon la forme juridique choisie, certains sont soumis à une TVA qui représente 20% du prix de vente. La MSA (Mutuelle Sociale Agricole) demande également une participation (un forfait ou un pourcentage, selon l'importance de la chatterie). Les impôts également prélèvent une part sur ces revenus (variable en fonction de la forme juridique de la chatterie). N'oubliez pas le stage obligatoire : ACACED qui doit être fait une fois (coût entre 200€ et 500€ selon le lieu), avec une mise à jour des connaissances obligatoire tous les 10 ans.
Bon, je résume : imaginez une portée de 5 chatons (c'est en moyenne entre 3 à 5 chatons).
- Coût minimum des soins pour la maman pour l'année (qui ne fera que maximum une portée par an, car il faut respecter son bien être, ce n'est pas une poule pondeuse) : 700€.
- Coût minimum des soins du papa pour l'année : 700€.
- Coût des examens lors de la gestation : 180€ (si il n'y a pas de césarienne).
- Coût minimum des soins (nourriture, vaccin, puce) par chaton : 250€ soit 1250€ pour la portée.
- Coût des inscriptions LOOF : 35€ par chaton soit 175€ pour la portée.
- TOTAL A MINIMA : 3000€ pour la portée.
Un chaton est vendu disons pour 1200€ ? Soit un total de 6000€ pour 5 chatons. Vous retirez les 3000€ de coût. Wahou, 3000€ de bénéfice ! ! !
Je vous arrête tout de suite. On n'a pas compté les impôts... (une TVA à 20% sur 6000€, c'est 1200€ de moins), ni les impôts sur ces revenus, ni la MSA... On n'a pas non plus compté l'achat de l'affixe, les jouets et matériels, les visites vétérinaires supplémentaires, les analyses ADN éventuelles sur les chatons...
On n'a pas compté non plus le coût de création d'un site internet (plusieurs centaines à plusieurs milliers d'euro selon le site), le coût d'hébergement du site... On n'a pas compté non plus le coût des annonces passées (sur internet ou dans des revues spécialisées) pour diffuser une annonce afin de mettre à l'adoption la portée.
On aurait pu compter le coût de déplacement et d'inscription à un concours ou un salon dans lesquels certains éleveurs aiment à emmener leurs chats (coût de déplacement, coût d'inscription).
Et surtout, on n'a pas compté le temps consacré par l'éleveur ! Le stress de la naissance non plus. La nécéssité d'être présent plusieurs heures chaque jour les premières semaines de la vie des chatons. Imaginons que l'éleveur ne passe que très-très peu de temps : en moyenne 2 heures par jour pendant les 3 premiers mois des chatons (les nourrir, les peser, les toiletter, leur donner des soins, éventuellement le biberon, les mener chez le vétérinaire, jouer et les caresser, diffuser des annonces et publier sur internet, répondre par téléphone ou mail à tous les contacts pour des questions, donner des nouvelles des chatons à leurs futurs adoptants, faire les papiers administratifs, recevoir les adoptants, etc), ce qui est vraiment très (trop peu). 90 jours à raison de 2 heures par jour, cela fait 180 heures de travail. Vu plus haut, 3000€ moins 1200€ de TVA, il reste 2800€. Je divise cette somme par 180 heures... Taux horaire : 15,50€ (sans compter l'imposition sur ce revenu en fonction de la tranche dans laquelle vous vous trouvez, en général celle à 11% voir à 30% celon les éléveurs).
Ce résultat, on l'obtient quand on prend tous les coûts des chats à minima, en oubliant certains frais (la MSA qui taxe à la fois un pourcentage de chaque vente mais aussi ajoute des sommes fixes forfaitaires annuelles, impôts sur le revenu qui sont un pourcentage fixe sur la somme total de chaque vente...), et lorsque l'on imagine que l'éleveur ne passe que 2 heures par jour en moyenne à s'occuper d'une portée (demandez aux éleveurs, quand une portée nait, c'est bien plus de 2h par jour sur 3 mois qu'il consacre à ses chatons, de jour et de nuit !).
Cela j'espère, vous aide à relativiser sur le prix des chats de race. D'ailleurs, nous n'avons pas ajouté à cela le coût d'achat des parents reproducteurs... 1500€ à 2500€ (voir plus) pour un reproducteur... Sachant qu'une femelle ne fera que 3 à 5 portées dans sa vie (cela représente un coût par portée de 300€ minimum à ajouter pour l'acquisition de la femelle).
Alors, l'élevage de chats ? Une activité lucrative ou une passion ?
 
 
 
@ Le Maine Coon, un chat XXL ?
Oui, le Maine Coon est un gros chat. Sa croissance est lente et il met un an et demi voir plus pour finir de grandir ! Toutefois, ne vous attendez pas à avoir un lion à la maison. A l'âge adulte, un Maine Coon mesure environ 1 mètre de long, du museau au bout de la queue. Le record du monde en la matière est un Maine Coon qui mesurait 1,2 mètre. Concernant le poids, les femelles adultes pèsent entre 4 et 6 kilos, les mâles entre 6 et 9 kilos. Toutefois, il s'agit de moyennes. Certains sont plus petits ou plus grands, plus légers ou plus gros. Un chat stérilisé aura tendance à être plus gros (pas parce-qu'il sera plus grand, mais parce-qu'il a plus tendance à l'embompoint). Certains dépassent les 10 kilos, pouvant atteindre 12 voire 13 kilos. Certains éleveurs ou passionnés de Maine Coon essaient d'obtenir de gros chats, en reproduisant de gros parents. La génétique étant ce qu'elle est, ce n'est pas parce-que vous avez "deux gros parents", que les enfants seront tous de fort gabarit. Certains le seront certes, mais ce n'est pas certain non plus. Egalement, difficile de prédire le poids et la taille d'un chat à l'aide de son poids de naissance. On ne peut pas le prédire chez l'humain sur cette simple donnée, alors chez le chat encore moins. Egalement, la courbe de poids de croissance d'un chaton dépend de plusieurs facteurs : la nourriture, les éventuels petits troubles de santé, etc. Ce n'est pas parce-qu'un chat est gros étant petit qu'il sera un géant, et vice versa !
Certains éleveurs n'hésitent pas à mettre en avant le caractère XXL de leurs reproducteurs : "bon gabarit", "XXL", "géant"... Tout cela ne vous garantira pas d'avoir un chat plus grand que la moyenne de la race, sachez le. D'autres, beaucoup moins scrupuleux, diffusent des photographies sur lesquels les chats apparaissent très grands. Alors cassons le mythe.
Regardez bien les photographies diffusées. Un chat paraitra forcément plus imposant s'il est dans les bras d'un enfant que d'un adulte. Autre technique très usitée, un chat paraitra plus grand si vous le tenez tendu vers l'objectif de l'appareil photo ! Effectivement, étant plus près de l'objectif que l'humain, il apparaitra plus gros. La preuve avec ces deux clichés ci dessous (il s'agit du même chat et les photos ne sont pas retouchées pour grossir le chat) :
différences de plan
 
Il y a aussi les retouches d'image. Un très léger zoom peut faire apparaître un chat bien plus gros qu'il ne l'est ! Ci dessous, deux clichés avec le même chat Maine coon (le chat tenu à gauche). Une retouche effectuée avec un logiciel gratuit permet d'agrandir le chat. La retouche ci-dessous a été réalisée en moins de 10 minutes et présente donc quelques petits défauts. Avec plus de temps consacré et de précision, cette photo peut passer pour une originale auprès d'une personne qui n'y prêtera pas attention :
photos retouchées
 
Alors comment ne pas se faire avoir par ces procédés ? Exigez de rencontrer le papa et la maman de votre futur chaton. Vous constaterez sa taille, vous verrez son caractère, son comportement. Vous pourrez aussi rapidement vous rendre compte que ces chats sont heureux, s'ils sont soignés par leur éleveur. Parfois, vous ne pourrez pas voir le papa (lorsque l'éleveur fait saillir une femelle par un mâle extérieur). Un éleveur consciencieux vous présentera plusieurs photos de ce mâle, voir même des vidéos. La maman, vous pourrez toujours la voir.
 
 
@ Les couleurs des chats
Quelles sont les différentes couleurs du Maine Coon ? Quelles sont les plus belles ou les plus courantes ? Nous allons essayer de rester simple et de vulgariser au maximum ce sujet pour que vous puissiez vous y retrouver. Ce qui suit est de la vulgarisation : on reste simple, on omet des exceptions très particulières... Juste pour avoir des bases. Sachez déjà que la couleur la plus belle... Ce n'est qu'une question de goût ! Tous les Maine Coon sont beaux, quel que soit leur pelage. La préférence de telle ou telle robe n'est qu'affaire de goûts personnels.
Dans un premier temps, sachez qu'il n'existe que deux couleurs : la noire et le orange ! (le blanc est une couleur à part, voir plus loin). Ainsi, le chat est noir, orange, ou les deux. Interviennent ensuite des variations qui altèrent ces couleurs de base. De plus, sans entrer trop en détail dans la génétique un mâle ne peut avoir qu'une seule de ces deux couleurs, et une femelle peut être des deux à la fois. Si l'on omet la couleur blanche, un mâle sera donc noir ou orange et une femelle sera noire, orange ou les deux à la fois (on dit tortie quand la femelle est des deux couleurs). Si vous rencontrez des mâles tortie (à la fois orange et noir), il s'agit la plupart du temps d'une anomalie génétique (en général, une trisomie).
Parlons un peu du blanc. Un chat peut être entièrement blanc. Il s'agit en fait d'un gène qui va masquer sa vraie couleur. Ainsi, que le chat soit noir, orange ou les deux, s'il a le gène du chat blanc, il sera tout blanc, comme si ce gène lui faisait revêtir un costume tout blanc, et cela quel que soit le patrimoine génétique de son pelage.
Si le chat n'est pas tout blanc, son pelage apparait noir, orange ou les deux (pour les femelles). S'ensuivent plusieurs variations :
Le chat peut-être uni (on dit solide) ou avoir un pelage avec des marques (on dit tabby). Parmi les pelages avec marques, on retrouve plusieurs motifs : le blotched tabby (des marques un peu comme des ronds, un peu à la manière des papillons), le mackerel tabby (des rayures comme un maquereau), le spotted tabby (des petites taches rondes), le ticked tabby (sorte de mouchetage de petits points). Voici une image récapitulant ces différents motifs :
les tabby
 
Le chat peut aussi voir sa couleur de base être plus claire (on dit diluée). Si la couleur de base est le noir, le chat sera gris (on dit bleu). Si la couleur du chat est orange, sa couleur sera un beau beige clair (on dit crème). Si il s'agit d'une femelle tortie (c'est à dire noir et orange), elle sera grise et crème (on dit alors blue tortie). Voici une image reprennant les couleurs de base des Maine Coon, avec en corrélation leurs dilutions respectives :
les couleurs
 
Le chat peut également avoir un poil de couleur unie ou peut avoir un sous poil plus clair. Cela modifie son apparence et se voit bien lorsqu'on le caresse. Chez les chats de couleur unie on appelle cela smoke. Chez les chats ayant un pelage à motif (tabby), on appelle cela silver. Ce sous poils clair peut être très prononcé (dans le cas d'un chat dit shell ou shaded), faisant quasiment disparaitre la couleur de base qui n'est présente qu'à l'extremité des poils.
Enfin, le chat peut avoir des parties du corps blanches. Si c'est le cas, il a le bout des quatres pattes blanches. Ensuite, une partie de son corps est blanche (mais pas tout le corps). Cette partie est plus ou moins grande : juste une partie du ventre et la mâchoire, jusqu'à tout le corps sauf le bout de la queue.
Voici une image représentant des Maine Coon au sous-poil clair (smoke, silver) ou avec des taches blanches :
silver/smoke et blanc
 
Et toutes ces variations sont possibles pour tous les pelages (hormi le tout blanc uni). Petite parenthèse concernant un chat de couleur noire et avec un marquage tabby. Souvent, il apparait avec des reflets marrons dans le pelage. C'est pour cela que l'on dit plutôt brown tabby plutôt que black tabby. Mais quelles sont les répartitions de ces pelages ? Difficile de faire des statistiques, mais l'on peut toutefois obtenir des grandes lignes de répartitions en étudiant les chats inscrits sur plusieurs années sur le site "Pawpeds". Attention, les statistiques suivantes sont "à la louche", juste pour vous donner un ordre d'idée d'une répartition des divers pelages.
- Un tiers des chats (33%) sont des mâles, deux tiers sont des femelles (66%);
- Entre 1 et 2% des chats sont entièrement blancs quel que soit leur sexe;
- Chez les mâles, les trois quarts (75%) ont la couleur noire de base et un quart (25%) sont oranges de base;
- Chez les femelles, plus de la moitié est noire de base (55%), alors que seule une sur vingt (5%) est orange; concernant les torties (noires et oranges, elles représentent 40% des femelles);
- Un tiers (33%) des chats sont de couleur unie, deux tiers (66%) ont un pelage avec marques (tabby);
- Parmi les chats tabby, presque les trois quarts (70%) sont blotched, un quart (25%) sont mackerel, et un sur vingt (5%) est soit spotted, soit ticked;
- La moitié des chats (50%) sont silver ou smoke (sous poil clair);
- Un tiers des chats (33%) ont une couleur de base diluée (noir devenant gris et orange devenant crème, ou les deux ensemble pour les torties);
- Un quart des chats (25%) ont les quatre pattes blanches avec une partie du corps blanc;
Si vous avez suivi, vous vous rendez compte qu'un Maine Coon blanc est peu courant, une femelle crème aussi. En 2020, presque 20.000 Maine Coon sont nés et ont été inscrits au LOOF en France (exactement : 19.452). Ca laisse quand même pas mal de naissances pour trouver votre bonheur. Voici un petit simulateur qui vous permettra d'avoir un ordre d'idée du pourcentage de Maine Coon représentant un pelage donné (le résultat est approximatif et est uniquement là pour donner un ordre d'idée de la difficulté d'une recherche) :

- Sexe :
- Couleur de base :
- Marquage :
- Type de Marquage :
- Dilution (gris pour noir, crème pour orange) :
- Sous poil clair (silver ou smoke) :
- 4 pattes blanches et tâches blanches :



 
 
@ La consanguinité chez le Maine Coon
Le Maine Coon, comme tout chat de race, est un animal avec un fort taux de consanguinité. Une trop forte consanguinité est problématique car elle facilite l'apparition de problèmes de santé liés à la génétique (baisse du système immunitaire, problèmes cardiaques, tares génétiques, etc). Sans entrer trop dans les détails techniques, cette forte consanguinité s'explique par le fait qu'au départ, afin d'obtenir des caractéristiques physiques similaires, seul un petit nombre de Maine Coon ont été utilisés pour fonder la race.
Le coefficient de consanguinité s'exprime en pourcentage. Celui-ci représente la probabilité de la présence de gènes homozygotes dus à cette consanguinité. Actuellement, le taux de consanguinité moyen d'un Maine Coon, calculé à partir de l'intégralité de ses ancêtres connus, se situe entre 15% et 20%. Certains rares Maine Coon possèdent une consanguinité bien inférieure à 15%.
Dans notre chatterie, nous nous efforçons de réaliser des mariages permettant la naissance de chatons ayant une consanguinité complète inférieure à 15%, d'après les informations que nous possédons sur ses ancêtres (nous connaissons au minimum plus de 97% de tous les ancêtres de nos reproducteurs, en remontant jusqu'aux chats ayant fondé la race). Si l'on ne prend en compte que les dix dernières générations, il est conseillé de maintenir un taux de consanguinité inférieur à 5%. Nous faisons en sorte de ne marier que des reproducteurs qui feront naître des chatons avec un taux de consanguinité inférieur à 1% sur les dix générations. Ces renseignements sur nos reproducteurs sont disponibles publiquement sur le site internet PawPeds (l'adresse internet de PawPeds est disponible dans la partie "Liens" du présent site internet et un lien permettant de lire le pedigree intégral de chacun de nos reproducteurs est disponible sur la fiche le concernant en passant par la rubrique "Chatterie").
 
 
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